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CP/M

CP/M, sigle de Control Program/Monitor ou /Microcomputer, est un système d'exploitation créé en 1980 par Gary Kildall de Digital Research Inc.

Il est utilisé notamment sur les Amstrad CPC et Amstrad PCW, Commodore 128, TRS-80, l'Osborne 1, BBC Micro, le ZX Spectrum ainsi que sur tous les ordinateur au standard MSX. Il fut utilisé sur PC il était notamment livré en standard avec les Amstrad PC1512 en plus du MS-DOS et de GEM.

Pour l'Apple II, Microsoft a créé en 1980 la carte d'extension Z-80 SoftCard qui permettait l'usage du système d'exploitation de Digital Research.

Les premières versions de MS-DOS se sont largement inspirées de CP/M

Ms Dos

MS-DOS (abréviation de Microsoft Disk Operating System) est un système d'exploitation propriétaire de type DOS développé par Microsoft pour l'IBM PC d'abord puis pour les compatibles PC. Il s'agit d'un système rudimentaire, monotâche et monoutilisateur, et équipé par défaut d'une interface en ligne de commande. Malgré tout, pendant les années 1980 et 1990, avec la montée des ordinateurs personnels, il a connu un certain succès, avant d'être progressivement remplacé par des systèmes d'exploitation plus évolués. Son développement est donc maintenant arrêté, en faveur de Microsoft Windows. C'est le successeur de QDOS, un autre système d'exploitation de type DOS racheté par Microsoft.

Histoire

MS-DOS est longtemps resté la base des systèmes d'exploitation grand public de Microsoft, bien que l'installation de Windows en modifie in-situ des portions de plus en plus grandes. En 1995, date d'apparition de Windows 95 il devint invisible pour les utilisateurs car l'interface graphique était directement exécutée au démarrage. MS-DOS est resté une sous-couche des versions grand-public de Windows (comme Windows 98 et Me) jusqu'à l'avènement de Windows XP qui marque son abandon réel par Microsoft au profit du système NT. Le DOS en était alors à sa version 8.

La première version de MS-DOS n'a pas du tout été écrite par Microsoft. Après avoir conclu son « deal » historique avec IBM, Bill Gates s'est mis à la recherche d'un système d'exploitation qu'il pourrait effectivement fournir à IBM. Selon Gordon Letwin lui-même, l'objectif de Microsoft était que MS-DOS soit aussi compatible avec CP/M que possible. Gates rachète alors QDOS (Quick and Dirty OS) à la petite société SCP (Seattle Computer Products). QDOS est en fait un clone à bas prix de CP/M écrit par Tim Paterson. Bill Gates demande alors à Tim Paterson d'adapter QDOS à l'IBM PC et de le renommer MS-DOS.

Les versions récentes de Windows possèdent toujours un « interpréteur de commandes » (command prompt), dont les commandes sont héritées de celles de MS-DOS, malgré quelques modifications, et qui permet d'exécuter des programmes Windows en mode texte (qui ne sont en aucun cas des programmes DOS, ils sont complètement différents), ainsi que des programmes MS-DOS grâce à un émulateur intégré, émulant MS-DOS 8. Cependant, cet interpréteur (cmd.exe) n'est pas celui de MS-DOS à proprement parler (command.com), et certains anciens programmes DOS ne peuvent s'exécuter dans ce mode.

Cet émulateur émule aussi les fichiers de configuration CONFIG.SYS et AUTOEXEC.BAT de MS-DOS sous le nom de: <Dossier Windows>\system32\CONFIG.NT et <Dossier Windows>\system32\AUTOEXEC.NT.

Microsoft Windows

Windows (littéralement « Fenêtres » en anglais) est une gamme de systèmes d’exploitation produite par Microsoft, principalement destinés aux ordinateurs compatibles PC. C’est le successeur de MS-DOS. Depuis les années 1990, et notamment la sortie de Windows 95, son succès commercial pour équiper les ordinateurs personnels est tel qu’il possède un statut de quasi-monopole.

La gamme Windows est composée de plusieurs branches (voir la section Branches techniques de Windows) :

* La première branche, dite branche 16 bits, couvre Windows 1 à 3.11 (3.2 en chinois). Elle est apparue en 1985 et fonctionnait uniquement sur compatibles PC, en mode 16 bits.
* La deuxième branche, dite branche Windows NT (Windows NT 3.1, NT 4.0, puis Windows 2000), est apparue en 1993. C’est un développement repartant de zéro, destiné aux ordinateurs personnels, aux serveurs et à des ordinateurs non compatibles PC. Elle a d’abord été utilisée dans les entreprises. Avec Windows XP, sorti en 2001, qui continue la branche Windows NT cette branche est désormais aussi grand public, et se poursuit avec Windows Vista et Windows 7.
* La troisième branche, parfois appelée branche Windows 9x, est apparue en 1995 et a existé parallèlement avec la branche NT. Cette branche a débuté avec Windows 95, suivi de Windows 98 et Windows Me. Elle était plus connue du grand public et avait pour vocation de remplacer la première branche. C’est la première branche grand public 32 bits.
* La quatrième branche, dite branche Windows CE, apparue en 1996 avec Windows CE 1.0. Elle est destinée aux systèmes embarqués et matériels légers et portables (assistant personnel, téléphone portable). C’est la base de Windows Mobile et Pocket PC

Windows XP

Windows XP est une famille de systèmes d'exploitation multitâches propriétaires, développée par Microsoft, permettant l'usage d'un ordinateur tel qu'un ordinateur fixe, un portable ou encore un Media Center. Les lettres "XP" proviennent d'eXPerience.

Windows XP est officiellement le successeur de Windows Me et de Windows 2000. Depuis plusieurs années, Microsoft souhaitait fédérer ses familles de systèmes d'exploitation (grand public et professionnel) en une seule famille, dans le but de réduire les coûts de développement et de maintenance. Windows 2000 devait remplir ce rôle mais la complexité de son interface d'administration fit qu'il sera rejeté par le grand public. En 1999, le projet Windows Neptune, qui devait fournir la version "familiale" de Windows 2000 est abandonné. Il est remplacé par le projet Whistler, reprenant de nombreuses idées des projets Neptune et Odyssey, qui donne naissance à Windows XP et à ses deux versions : grand public et professionnelle. Les deux versions utilisent le noyau et l'architecture de NT (dite version 5.1). La version grand public est ainsi la même que la version professionnelle, mais elle est allégée de toutes les fonctions estimées inutiles pour un usage domestique.

Windows XP est sorti le 25 octobre 2001 et selon une estimation d'un institut de statistique américain, il a été vendu à près de 400 millions de copies en janvier 2006. Il a été successivement remplacé par Windows Vista le 30 janvier 2007 puis par Windows 7 le 22 octobre 2009. La commercialisation de Windows XP fut arrêtée le 30 juin 2008, sauf pour les mini-portables et les grandes entreprises.

L'édition la plus courante de Windows XP est la version Familiale qui est conçue pour les utilisateurs domestiques tandis que la version Professionnelle, qui comprend entre autres des fonctionnalités réseau et d'administration supplémentaires, est destinée aux entreprises utilisant des réseaux et des serveurs. Il est à noter que cette dernière coûte plus cher que l'édition Familiale. Windows XP Media Center a des fonctionnalités multimédia complémentaires pour permettre par exemple de voir et d'enregistrer la TV, regarder plus confortablement des DVD. Windows XP pour Tablet PC est une version spécialement conçue pour les Tablet PC's. Deux versions distinctes de Windows XP en 64 bits sont sorties, une pour les processeurs Itanium et une pour les processeurs x86-64

Vista

Le logiciel Windows Vista est un système d'exploitation de la famille Microsoft Windows, et plus précisément de la branche Windows NT (NT 6.0). Il est développé et commercialisé par la société Microsoft. Il a été mis sur le marché en février 2007, soit plus de cinq ans après son prédécesseur, Windows XP. Son successeur est Windows 7, sorti en octobre 2009.

Selon Microsoft, Windows Vista contient des centaines de nouvelles fonctionnalités. Les plus significatives d'entre elles sont probablement le renouveau de l'interface graphique, une fonction de recherche plus développée grâce à l'indexation, de nouveaux outils de création multimédia, comme le créateur de DVD Windows, la configuration réseau en partie réécrite et, enfin, le noyau NT6 assurant une plus grande stabilité et de meilleures performances. Windows Vista vise à augmenter le niveau de communication entre les machines sur un réseau local en utilisant la technologie du peer-to-peer qui simplifie le partage de fichiers et de médias numériques entre les ordinateurs et les périphériques. Pour les développeurs, Vista introduit la version 3 du .NET Framework qui a pour objectif de faciliter la programmation d'applications par rapport à l'utilisation traditionnelle des API Windows.

Le premier objectif de Microsoft, dont le résultat reste à démontrer, était d'obtenir une meilleure sécurité pour le système. Une des critiques les plus courantes de Windows XP, et de ses prédécesseurs, était que des vulnérabilités permettant aux malwares et aux virus de pénétrer dans l'ordinateur étaient découvertes, et relativement souvent exploitées. À la vue de ceci, Bill Gates a annoncé début 2002 le rachat de Trustworthy Computing pour ajouter de nouvelles fonctions de sécurité dans les prochaines versions de Windows. Microsoft a déclaré avoir donné la priorité à l'amélioration de la sécurité de Windows XP et celle de Windows Server 2003 avant de finir le développement de Vista, ce qui a retardé de manière significative sa version finale.

Le nom Windows Vista a été annoncé comme nom définitif le 22 juillet 2005. Auparavant, le nom de code du système était Longhorn.

Windows 7 ou Seven

Windows 7 (précédemment connu en tant que Blackcomb et Vienna) est le dernier en date des systèmes d’exploitation de la société Microsoft et successeur de Windows Vista.

Cette nouvelle version de Windows reprend l’acquis de Windows Vista tout en apportant de nombreuses modifications, notamment par divers changements au niveau de l’interface et de l’ergonomie générale, un effort particulier pour la gestion transparente des machines mobiles et le souci d’améliorer les performances globales du système (fluidité, rapidité d’exécution même sur des systèmes moins performants, tels les netbooks) par rapport à son prédécesseur.

En identifiant cette nouvelle mouture par son numéro de version (il s’agit de la septième version de Windows), Microsoft renoue avec une logique abandonnée depuis Windows 3.2 et Windows NT 4.0. La tradition voulait jusqu’ici que les versions de Windows soient identifiées par référence à l’année de sortie (Windows 95…) ou par une appellation ad hoc (Windows XP ou Windows Vista). Néanmoins, Windows 7 se base sur le noyau NT 6.1.

Le 8 avril 2010, le logiciel dépasse la barre des 10 % de part de marché, en 5 mois tandis que Windows Vista avait dû attendre 16 mois pour arriver à un même score.

Windows 8

Windows 8 est la dernière version du système d'exploitation Windows commercialisée depuis le 26 octobre 20121. La version alpha (Developer Preview)2 publique a vu le jour en septembre 20113, une version bêta (Consumer Preview)4 a aussi vu le jour le 29 février 2012 à l'occasion du Mobile World Congress à Barcelone5,6. La version Release Preview (équivalent des Release Candidate, RC, des versions antérieures à Windows 8) est sortie le 31 mai 2012. Pour Microsoft, Windows 8 est devenu une priorité en juillet 20107.

Windows 8 a été dévoilé, avec l'utilisation de l'interface tactile, le 1er juin 20118. La version RTM de Windows 8 à destination des constructeurs OEM est disponible depuis le 15 août 2012. Windows 8 a été présenté en grande pompe, à l'instar des anciennes versions (7, Vista ou XP), le 25 octobre 2012, avant la sortie grand public le lendemain pour les différentes plates-formes (tablettes, PC et smartphones9).

Linux

Linux, ou GNU/Linux, est un système d’exploitation compatible POSIX. Linux est fondé sur le noyau Linux, logiciel libre créé en 1991 par Linus Torvalds pour ordinateur compatible PC.

Développé sur Internet par des milliers d’informaticiens bénévoles et salariés, Linux fonctionne maintenant sur du matériel allant du téléphone portable au supercalculateur. Il existe de nombreuses distributions Linux indépendantes, destinées aux ordinateurs personnels et serveurs informatiques, pour lesquels Linux est très populaire. Elles incluent des milliers de logiciels, notamment ceux du projet GNU, d’où la dénomination GNU/Linux. Linux est également populaire sur système embarqué. La mascotte de Linux est le manchot Tux

Ubuntu

Ubuntu (prononciation [ubuntu], « ou-boun-tou » en français) est un système d’exploitation libre6 commandité par la société Canonical et une marque déposée par cette même société.

Fondé sur la distribution Linux Debian, ce système d'exploitation est constitué de logiciels libres, et est disponible gratuitement, y compris pour les entreprises, selon un principe lié à la philosophie affichée du projet. On estime en 2011 qu'il a plus de 25 millions d'utilisateurs des différentes versions pour ordinateurs.

En 2013, Mark Shuttleworth présente Ubuntu Touch et explique dans une vidéo qu'Ubuntu vise à être disponible pour tout un écosystème incluant les télévisions, les smartphones, et les tablettes. Le gestionnaire de bureau Unity, comme son nom l'indique, vise à unifier l’expérience utilisateur sur chacun des supports.

Langages de Programmation

En programmation, BASIC est un acronyme pour Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code. qui désigne une famille de langages de programmations de haut niveau

Buts

Le BASIC a été conçu à la base en 1963 par John George Kemeny (1926-1993) et Thomas Eugene Kurtz (1928-) au « Dartmouth College » pour permettre aux étudiants qui ne travaillaient pas dans des filières scientifiques d'utiliser les ordinateurs. En effet, à l'époque, l'utilisation des ordinateurs nécessitait l'emploi d'un langage de programmation réputé réservé aux seuls les spécialistes, en général un langage d'assemblage ou Fortran.

L'acronyme BASIC est lié au titre d'un article de Thomas Kurtz qui n'a pas été publié et n'a aucun rapport avec les séries intitulées « Anglais basic » de C. K. Ogden. Les concepteurs du langage souhaitaient qu'il soit du domaine public, ce qui favorisa sa diffusion.

Le BASIC est indissociable de l'apparition, dans les années 1980, de la micro-informatique grand public. En effet, la plupart des micro-ordinateurs vendus durant cette période étaient fournis avec un Interprète BASIC, et quelques calculatrices programmables en furent même dotées.

Les huit principes de conception du BASIC étaient :

1. Être facile d'utilisation pour les débutant(e)s (Beginner)
2. Être un langage généraliste (All-purpose)
3. Autoriser l'ajout de fonctionnalités pour les expert(e)s (tout en gardant le langage simple pour les débutant(e)s)
4. Être interactif
5. Fournir des messages d'erreur clairs et conviviaux
6. Avoir un délai de réaction faible pour les petits programmes
7. Ne pas nécessiter la compréhension du matériel de l'ordinateur
8. Isoler (shield) l'utilisateur du système d'exploitation

Historique

Le BASIC est peut-être le langage de programmation le plus connu. La forme originelle du langage est basée sur le Fortran, avec des ajouts pour le rendre interactif et capable d'utiliser des tableaux arithmétiques. Bien que l'on ait réalisé de nombreux interprètes BASIC, rien n'empêche ce langage d'être compilé, ce qui est d'ailleurs le cas dans les produits modernes. Malgré sa normalisation, plusieurs dialectes sont apparus au cours des années, qui sont partis de la même base du langage, et ont proposé des améliorations diverses, par exemple dans le domaine des interfaces graphiques ou de l'orienté objet. La référence sur PC (MS-DOS) a été le GW-BASIC puis le Quick Basic.

La première version du BASIC a été développée sur un ordinateur central temps réel appelé GE-256 (General Electric), qui était un GE-235 avec une GE DataNet-30[1]. C'était le premier langage spécialement conçu pour être utilisé sur des systèmes interactifs. En dépit de sa popularité, le BASIC a été dédaigné par la plupart des informaticiens peu de temps après le développement de la première version.

Dans sa forme originale, le langage BASIC, avec ses boucles en spaghetti et son exécution ligne par ligne, a parfois été associé à l'expression "Un programme tourne sur un ordinateur". Mais en fait cette expression est bien plus ancienne que le BASIC. Elle a été ainsi utilisée pour des langages tels que le Fortran ou l'algol qui existaient avant le BASIC. On peut considérer le verbe "tourner" comme une traduction du mot anglais "run", avec en connotation l'idée qu'un programme informatique, quel qu'il soit, possède en général des boucles.

Durant les premiers temps, il n'y eut pas de version interprétée. Cependant, avec l'arrivée des premiers ordinateurs individuels, les versions interprétées du BASIC ont proliféré. Les développeurs et fabricants des premiers ordinateurs individuels avec clavier ont eu besoin d'inclure un outil permettant aux gens d'écrire des logiciels pour être utilisés sur leurs ordinateurs. Le BASIC était fait à cette fin puisqu'il a été conçu pour l'utilisation sur un terminal informatique, et une version interprétée pouvait s'adapter dans le petit espace de Mémoire morte (ROM) disponible alors. Beaucoup de langages de programmation étaient trop gros pour être installés sur les petits espaces de ROM des machines et n'avaient aucun environnement de développement intégré de défini, alors que le BASIC en avait un embryon avec les commandes old, new, list et quelques autres déjà définies à l'intérieur même du langage, lui conférant ses capacités interactives.

Presque tous les premiers ordinateurs individuels possédaient un interprète BASIC en ROM (TI-99/4A, C64, TRS-80, Apple II, etc.).

En 1968, un article d'Edsger Dijkstra considéra que les langages de programmation utilisant l'instruction goto avaient une incidence nocive sur la productivité du programmeur et la qualité du code résultant (Communications de l'ACM n°11, p. 147-148. 1968). Cette critique s'appliquait alors aux dialectes du BASIC. Les dialectes et versions qui apparurent dix à vingt ans plus tard prirent cette critique en compte et elle n'eut plus de raison d'être pour le BASIC. Cependant, la popularité du BASIC, langage de programmation grand public par excellence, fit dire à certains que ce langage a donné naissance à plus de mauvais programmes qu'aucun autre langage.

Borland a publié le Turbo Basic 1.0 en 1985. Les versions suivantes sont encore vendues sous le nom de PowerBasic par une autre compagnie. Il existe toujours une version MS-DOS.

Les versions les plus répandues ont été conçues par Microsoft. En 1977 Microsoft a sorti l'Altair Basic pour le Altair 8800 du constructeur MITS. C'était le premier logiciel développé et commercialisé par Microsoft. En 1979 Microsoft était en pourparlers avec IBM afin de détenir une licence de l'interprète BASIC des futurs IBM PC et compatible PC. Cette version était incluse dans la puce ROM du BIOS des PCs, et était chargée au démarrage. Plus tard, Microsoft a vendu différentes versions du BASIC pour DOS, dont Basica, GW-BASIC, Quick Basic et Visual Basic pour MS-DOS. Microsoft Windows 95 et Windows 98 incluaient un interpréteur QBasic à installer à partir du CD-ROM et Windows 98 incluait un interprète VBScript. Visual Basic for Applications a été ajouté dans les produits Microsoft Office en 1997.

Entre temps, la nécessité d'enseigner un langage de programmation fondé sur des bases plus saines, a donné naissance au Langage Pascal en 1972. Ce langage, en particulier grâce au compilateur Turbo Pascal de la société Borland, beaucoup plus rapide que n'importe quel Interprète BASIC de l'époque, remporta un énorme succès au cours des années 1980, et marqua le début du déclin de la popularité du BASIC dans le grand public.

Syntaxe

La syntaxe vraiment minimale du BASIC est seulement composée de l'instruction d'affectation (un signal égal, parfois complété du mot-clé LET), PRINT (affichage à l'écran), IF-THEN-ELSE (exécution conditionnelle) et GOTO (saut vers une zone du programme). Un Interprète qui exécute des programmes avec cette syntaxe minimale n'a pas besoin d'une pile. Nombre des premières implémentations sur micro-ordinateur n'eurent que ces instructions[réf. nécessaire], les programmes n'étaient donc pas structurés. Si on ajoute une pile, la boucle FOR-NEXT et l'instruction GOSUB (saut vers un sous-programme) peuvent être ajoutées. (La pile est nécessaire pour le GOSUB, mais pas pour le FOR.)
Interprètes à numéro de ligne.

Les premiers Interprètes BASIC étaient basés sur des numéros de ligne. En général, l'éditeur, en ligne de commande, permettait d'exécuter une instruction. Si l'on faisait précéder l'instruction d'un numéro, ceci était interprété comme une ligne de programme ; on ne pouvait avoir qu'un seul programme à la fois en mémoire.

L'habitude était de numéroter les lignes de 10 en 10, afin de pouvoir insérer des lignes supplémentaires si besoin était. On pouvait mettre plusieurs commandes sur une même ligne, séparées par un deux-points. Toutefois, Il n'était pas possible de regrouper un ensemble de commandes s'exécutant ensemble, comme par exemple après une condition IF-THEN ; il fallait donc nécessairement recourir à des sauts de ligne GOTO.

Interprètes modernes

Les dialectes BASIC modernes n'emploient plus les numéros de lignes (en fait il est toujours possible de les employer mais cela n'est nullement obligatoire) et ont une richesse de commandes et une construction des déclarations de données identiques à d'autres langages comme le langage Pascal ou le Modula 2.

Les récentes variantes comme le Visual Basic ont introduit une orientation objet avec gestion de l'implémentation d'interfaces et, dans Visual Basic .NET l'héritage (simple). Cependant la gestion des erreurs nécessite généralement l'utilisation de GOTO, ce qui casse la structuration des programmes. Visual Basic .NET permet l'utilisation de blocs Try/Catch, mais conserve néanmoins la possibilité d'utiliser des On Error GoTo, pour conserver une certaine compatibilité avec les versions classiques de Visual Basic.

La richesse des variantes est synonyme de non-standardisation. Cela montre comme ce langage est « organique » et comme il est plutôt une sous-culture qui traite la programmation d'ordinateur comme un ensemble fixe de règles de syntaxe. Mais la même chose s'applique tout autant aux autres « vieux » langages de programmation comme le Cobol et le Fortran. Cependant le mouvement de BASIC est de loin le plus important.

Procédures

Le BASIC n'a généralement pas de bibliothèque externe standard comme d'autres langages, le langage C par exemple. Au lieu de cela, l'Interprète ou le compilateur contiennent une bibliothèque intégrée étendue de procédures intrinsèques. Ces procédures incluent plus d'outils que ce dont le programmeur a besoin pour apprendre la programmation et écrire de simples applications, dont des fonctions mathématiques, des fonctions de traitement des chaînes de caractères, d'entrée-sortie console, de graphisme et de manipulation de fichiers. Le Quick-Basic permet d'inclure des bibliothèques écrites dans ce langage (QLB) ou en d'autres langages (LIB).

Certains dialectes BASIC ne permettent pas aux programmeurs d'écrire leurs propres procédures. À cause de cela, les programmeurs sont obligés d'écrire leurs programmes avec une importante utilisation de goto et de gosub. Ce qui fait qu'il est très difficile de suivre un tel code source, appelé couramment un « code spaghetti ». Beaucoup de versions du BASIC comme le Microsoft Quick Basic ont ajouté un support des sous-routines et des fonctions (avec support de la récursivité). Il fait la distinction entre une procédure qui ne retourne jamais de valeur (appelée sous-routine ou sub) et une procédure qui en renvoie (appelée fonction). Certains langages ne font pas cette distinction et considèrent tout comme une fonction dont certaines renvoient une valeur « vide ».

Le BASIC est bien connu pour ses fonctions de manipulations de chaînes de caractères. Les premiers dialectes avaient déjà un ensemble de fonctions basiques (left$, mid$, right$) pour les traiter simplement. Comme elles sont souvent utilisées dans les applications de tous les jours, cela est un avantage considérable.

Types de données

Chaque dialecte BASIC de base gère les données de type entier et chaîne de caractères. Normalement, ils n'ont pas besoin de les déclarer comme telles, mais les dialectes modernes ont l'option de forcer le type (typiquement en utilisant une directive appelée « Option Explicit »). Les types de données modernes supportés par le BASIC incluent : booléens, entiers signés sur 16 bits, entiers signés sur 32 bits, chaînes de caractères, nombres décimaux. Certains dialectes comme Visual Basic ont plus de types de données intrinsèques. De plus, certains dialectes permettent à l'utilisateur de définir ses propres types, appelés types définis par l'utilisateur, et qui sont actuellement des structures, c'est-à-dire une simple variable contenant plusieurs champs.

Disponibilité et variantes de dialecte

Le BASIC est disponible pour toutes les plates-formes récentes. Une version interprétée libre qui est conforme avec les standards et hautement multi-plate-forme est le ByWater Basic. L'Interprète est écrit en langage C et est sous une licence GNU. Il ne permet pas de faire des interfaces utilisateur graphiques (GUI).

Une version libre, similaire au Visual Basic et tournant sous Windows et GNU/Linux, et permettant donc de faire des environnements graphiques (GUI), existe et s'appelle le Phoenix Object Basic. Il en existe deux autre plus récents : Gambas et K-Basic utilisant la performante et multiplateforme bibliotheque Qt.

La plus connue des versions compilées est le Quick Basic de Microsoft et le QBasic, une version qui ne permet pas de générer des programmes autonomes. Les dernières versions de Visual Basic sont aussi compilées, bien que Microsoft ait changé le Visual Basic en un langage compatible d'une façon minimale avec les premières version du Dartmouth Basic.

D'autres versions, dont le PowerBasic (descendant de Turbo Basic), le True BASIC, sont conformes avec le dernier standard officiel du BASIC (True Basic Inc. a été fondée par les créateurs originaux du BASIC).

RealBasic est une variante disponible pour les Apple Macintosh qui génère aussi des exécutables pour Microsoft Windows et GNU/Linux.

Une variante d'un dialecte BASIC simple pour la machine virtuelle Parrot montre comment un Interprète BASIC est mis en application dans un langage de type assembleur.

Le PureBasic est une variante avec une syntaxe simple mais avec une production rapide et des fichiers exécutables petits, pour Windows, GNU/Linux, AmigaOS et Mac OS. Il peut aussi compiler et contenir des instructions en assembleur en-ligne.

Le WxBasic est une variante, écrite en c et c++, pour Windows, GNU/Linux et peut-être bientôt sous Mac OS. Il est gratuit et peut être utilisé en compilé ou en interprété.

Le BlitzBasic et le DarkBasic sont des variantes spécialisées dans la création de jeux vidéos avec un accès simplifié aux interface de programmation (API) multimédias tels OpenGL et DirectX. Le compilateur est payant dans les deux cas. Cette variante est optimisée. On peut avoir des bons résultats rapidement pour des débutants.

Liberty BASIC est spécialisé dans l'élaboration facile d'interface graphique, il est reconnu comme le successeur de QBASIC.

Le SmallBasic est un dialecte qui fonctionne sur un grand nombre de plates-formes (Win32, MS-DOS, GNU/Linux et Palm OS) et est placé sous une licence GNU.

Le FreeBASIC développé par une communauté QBasic mourante, est un compilateur 32-bits distribué sous licence GPL. Il est multi-plateforme et, bien qu'encore en version bêta, très prometteur. Sa syntaxe est calquée sur celle du QBasic de Microsoft mais il supporte désormais les pointeurs, l'assembleur in-line et prochainement une branche orientée objet devrait être incorporée.

Il existe également une version BASIC pour OpenOffice, appelée OOoBasic (c'est le même langage utilisé pour StarOffice, même si son nom, StarBasic, change).

Le TI-Basic est le langage de programmation utilisé sur certaines calculatrice Texas Instruments

dBase

dBASE est un SGBD destiné à faire partager des fichiers de données par plusieurs utilisateurs. Ashton-Tate a été l'éditeur d'origine pour les versions dBASE II, dBASE III et dBASEIII Plus. En 1991, il est racheté par Borland qui sort la version dBASE IV et dBASE V sous Windows. Aujourd'hui c'est une société américaine, dataBased Intelligence Inc., qui développe le logiciel sous le nom DBASE PLUS.

dBASE II

Il est le standard des gestionnaires de fichiers, doté d'un langage d'interrogation et de programmation de haut niveau. Conçu tout d'abord pour le système d'exploitation CP/M et les micro-ordinateurs de 8 bits[2], il a été adapté ensuite au système MS-DOS et PC-DOS « tournant » sur les micro-ordinateurs 16 bits. Les données et les programmes écrits sous dBASE II sont « portables »sur plus de 90 % des micro-ordinateurs professionnels et semi-professionnels. Même le BASIC ne parvient pas à telle compatibilité. Ashton-Tate a écrit totalement le programme en langage C, pour l'adapter aux performances des nouveaux 16 bits et utiliser leurs possibilités.

dBASE III et III Plus

Ashton-Tate dans cette nouvelle version en profite pour « gommer » quelques problèmes de dBASE II et transformer ce dernier en un véritable gestionnaire de base de données relationnelles. La compatibilité ascendante avec dBASE II est excellente, les programmes pouvant être repris avec de très minimes modifications et les fichiers aisément convertis. Comme dBASE II, dBASE III peut-être utilisé en mode direct ou « conversationnel » et en mode programme. La version III Plus donne une dimension supplémentaire, celle du mode multi-utilisateur.

* Limitations de dBASE III :
* - 1 milliard d'enregistrements par fichier ;
* - 10 fichiers de données ouverts en même temps ;
* - 15 fichiers (données, index, programmes, mémo) ouverts simultanément ;
* - 7 fichiers-index ouverts simultanément ;
* - 128 champs par fichier ;
* - 4000 caractères par enregistrement ;
* - un fichier « mémo » qui lié au fichier de données, peut contenir jusqu'à 5000 caractères avec l'éditeur standard de dBASE, 512Ko avec un autre éditeur de textes ;
* - 15.9 chiffres de précision des valeurs numériques ;
* - 1.0 * 10^308 comme plus grand chiffre ;
* - 1.0 * 10^-308 comme plus petit chiffre ;
* - l'utilisation possible du coprocesseur 8087 pour une plus grande rapidité de calcul ;
* - des fonctions mathématiques et statistiques intégrées ;
* - 256 variables-mémoire occupant au maximum 6000 caractères en standard ;
* - 254 caractères maximum par ligne de commande ;
* - 254 caractères par champ ;
* - 100 caractères par clé d'index.

* dBASE III Plus
* Cette version amène surtout la possibilité de travailler en multiposte sur les réseaux locaux supportant l'interface logicielle MS.NET, tels que PC NETWORK ou GOUPIL.NET. D'autres types de réseaux comme Novell sont acceptés.
* L'interface utilisateur en mode direct est largement améliorée par l'emploi de menus déroulants et d'outils sophistiqués de recherche et de modification de l'environnement. D'autre part le traitement des erreurs possibles à l'intérieur d'un programme et le nouveau mode trace (HISTORY) de « déboguage » permette à un utilisateur, même peu expérimenté, de monter lui-même sa propre application.

dBASE IV

dBASE-IV a été rendu disponible en Octobre 1988. Peu après, les ventes ont commencé à baisser. Cela s'explique en partie par une concurrence forte de FoxBase et de Clipper. Mais aussi parce qu'il était incroyablement buggé.

Ashton-Tate a jugé que la meilleure alternative possible était encore de suivre FoxBase, son modèle. Mais, l'entreprise fut bientôt invendable et fut reprise par Borland en 1991. Les bugs de dBASE-IV ont été partiellement réparés ce qui lui a permis de s'exporter sur le SPARC de Sun , l'AIX d'IBM et le système de mémoire virtuelle de DEC. dBASE-IV est resté son produit phare jusqu'en 1993.

dBASE V (sous Windows)

Avec la généralisation de l'environnement windows, dbase est devenu un logiciel de création d'applications doté d'un langage de programmation évolué mais aussi d'une interface de création d'applications rapide par simple glisser/déplacer...

Visual dBASE

Visual dBase est le nom donné par Borland a plusieurs de ses versions de dBase, les 5.x 16 bits et 7.X 32 bits. Borland cherchant ensuite à se recentrer sur les outils RAD a cédé dBase à une SSII américaine, KSoft, spécialiste de longue date des développements autour de dBase.

dB2K, dBASE Plus

Après la cession de dBase par Borland à KSoft, le produit, repris en main, s'est appelé quelque temps dB2K puis, à la suite d'un concours lancé auprès des utilisateurs pour un nouveau nom, dBase Plus.